La dame en blanc

Auteur : William Wilkie Collins
Titre original : The Woman in White
Pays : Royaume-Uni     
Date : 1860
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Après avoir découvert Collins avec L’hôtel hanté, je reviens à la charge avec La dame en blanc. Et à nouveau, sans avoir été enthousiasmée par l’histoire, j’ai suivi les aventures du jeune Hartright avec intérêt, ne lâchant le livre qu’une fois fini.

Ce professeur de dessin part enseigner son art dans le Cumberland à deux jeunes filles : Laura et Marian. La veille de son départ, il croise une femme en blanc étrange et apeurée. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il la retrouvera et qu’elle sera liée de près aux deux sœurs, tel un présage funeste (le genre de truc qui m’interpelle tout de suite !).

    Le roman se place comme un policier dans le sens où les personnages témoignent chacun leur tour. Les deux premières parties m’ont plu car on voit le piège se rapprocher et se refermer tandis que dans la dernière partie les personnages tentent d’obtenir justice et réparation. C’est pas la partie qui m’a le plus emportée néanmoins j’étais assez stimulée pour vouloir connaître le secret de l’odieux Percival.
Parmi les protagonistes, les plus intéressants sont Marian, qui détonne à côté de la douce et frêle Laura, pleine d’initiatives pour la protéger.  Le comte Fosco n’est pas en reste et demeure un personnage aussi excentrique que rusé. Dans un autre genre, l’oncle de Laura est une vraie tête à claque avec ses pauvres petits nerfs !
Je retiens plus le côté critique des mœurs d’une société où les femmes sont peu de choses mais le roman reste malgré tout une bonne histoire.
Il me reste encore Pierre du Lune dans ma PAL qui semble être dans le même genre, j’ose penser qu’il me plaira au moins autant que celui-ci.