Chrétien de Troyes – Yvain ou le Chevalier au Lion
Edition : Folio Classique – N°3396 – 244 pages
ISBN : 978-2-07-041406-2
Date : ≈ 1177
Quatrième de couverture
Chrétien de Troyes invente dans Yvain ou le Chevalier au Lion un nouveau mythe du héros accordé au monde courtois du XIIe siècle. Yvain y entreprend une quête qui le mène vers la perfection chevaleresque à travers la fièvre de l’aventure et la magie du merveilleux. De la fontaine féerique à la folie noire puis aux exploits contre des géants sanguinaires, s’accomplit une initiation symbolique à la vie et à l’amour avec l’aide d’un lion, personnage clé du roman. Meilleur chevalier du monde, Yvain relève un défi nouveau. Si, dans la longue tradition occidentale, le héros est un être qui ne s’accomplit que dans la mort, à travers Yvain c’est la vie qui est exaltée. La fatalité inhérente à la figure héroïque et que Tristan assume dans sa mort d’amour, Yvain l’exorcise en s’engageant sur une voie qui ignore le pessimisme tragique du destin pour cultiver l’optimisme radieux de la volonté. Avec Yvain et son lion, le soleil, le cœur et la raison brillent sur l’héroïsme.
Avis
Ah, les histoires de chevalerie ! Depuis que j’ai lu Yvain ou le Chevalier au Lion, je suis très intéressée par le mythe arthurien.
Pour en revenir à Yvain, j’ai grandement apprécié ce récit qui parle de l’accommodement difficile entre amour et chevalerie. Yvain délaisse sa femme pour vivre des aventures et accomplir maintes prouesses. Mal lui en prend ! Laudine refuse de le revoir. Après avoir sombré dans la folie, d’autres péripéties (dont la rencontre avec le lion) finiront par ramener Yvain auprès de sa bien-aimée.
Plein de magie, d’héroïsme, le tout saupoudré d’amour courtois, on ne s’ennuie jamais tout au long du livre.
Note