Neil Gaiman - Des choses fragiles

Edition : Au Diable Vauvert 

Pages : 466 

Date : 2006 

ISBN : 978-2-84626-147-0

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Quatrième de couverture

"Les histoires, tels le gens, les papillons, les oeufs d'oiseaux, les coeurs humains et les rêves, sont des choses fragiles faites d'un matériau aussi peu solide ou durable que vingt-six lettres et une poignée de signes de ponctuation. Ou des paroles faites de sons et d'idées, abstraites, invisibles, disparues sitôt prononcées. Et pourtant certaines, simples et minuscules, ont survécu à ceux et qui les ont racontées." Neil Gaiman

Mon avis

Je ne suis pas du genre à m'attacher à un auteur en particulier, m'intéressant plus à l'histoire qu'à son créateur. C'est le quatrième ouvrage de Neil Gaiman que je lis, et je compte bien m'attaquer aux autres. J'aime beaucoup son univers et ce recueil est tout bonnement extraordinaire.

Des choses fragiles renferme une trentaine de nouvelles et poèmes de longueurs variables, la plupart déjà publiés dans des anthologies ou d'autres supports. L'introduction nous livre la genèse de chaque récit, ce qui n'est pas dénué d'intérêt, je trouve.

Les récits, parlons-en : beauté, poésie, humour, morbide, horreur s'entremêlent pour donner naissance à des récits toujours surprenants.

J'ai adoré Une étude en vert (la rencontre édifiante entre Sherlock Holmes et Lovecraft), La présidence d'Octobre, La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch, Nourrir et manger, Goliath (j'ai d'abord cru que l'auteur ne s'était pas gêné de s'inspirer d'un célèbre film avant de relire l'introduction !), L'oiseau-soleil. Mais tout le reste est très bon, ça oscille entre "c'est super bien" et "c'est pas mal du tout".

Et quel plaisir à la fin de retrouver Ombre, héros de American Gods dans Le monarque de la vallée.

Je tiens à souligner que l'édition nous offre un très beau livre (quelle couverture !) agrémenté d'une biographie et surtout d'une interview de l'auteur qui parle du présent recueil. Des petits plus toujours bienvenus.