Les Cantos d'Hypérion

Publié le par Calliope

Auteur : Dan Simmons  Hypérion 1
Pays : Etats-Unis
Date : 1989


La première fois que j’ai entendu parler d’Hypérion, c’est lorsqu’une amie m’a dit l’avoir lu et adoré. A l’époque je n’y avait malheureusement pas prêté plus d’attention que cela. Ces derniers mois, je me rends compte que Simmons  est un auteur quelque peu incontournable de la SF, surtout connu pour L’Echiquier du Mal et Hypérion. Ni une, ni deux, il faut que je découvre cet auteur et son univers.

Je m’attendais à être chamboulée par le roman mais ce ne fut pas le cas. Mais ça ne signifie pas que je n’ai pas aimé.
C’est déroutant dès le démarrage puisqu’on est projeté dans un futur sans beaucoup d’explications. A moi de comprendre ce qu’est un VEM, un holo, un distrans ou un persoc. Grâce au contexte, on finit par comprendre de quoi il en retourne au fur et à mesure. Il m'a tout de même fallu être concentrée pour suivre l'histoire !
La Terre n’existe plus et l’Hégémonie contrôle d’innombrables planètes dont Tau Ceti Central (la Hypérion 2capitale), Lusus ou encore Alliance-Maui. La menace Extro se rapproche et le TechnoCentre demeure mystérieux. C’est sur fond de tensions et de guerre interstellaire imminente qu’un pèlerinage se prépare pour Hypérion.
7 hommes et femmes savamment choisis pour un voyage vers les Tombeaux du Temps et la menace du Gritche, une créature mythique et abominable : un prêtre, un Templier, un soldat, une détective, un poète, un vieux père, et un consul. Des horizons très différents mais liés.

J’ai plus eu l’impression de lire un recueil de nouvelles ayant pour fil rouge la planète Hypérion, effet accentué par le fait que le récit de chaque personnage a un titre. Car c’est ainsi qu’est composé Hypérion : les pèlerins se doutent qu’ils ne sont pas là par hasard et que l’échange d’informations leur permettrait de savoir pourquoi ils sont là et comment faire face aux dangers qui les guettent.
Chacun raconte le lien qu’il possède avec cet endroit étrangement lié au poète Keats. Plus j’avançais dans les récits, plus ils étaient intéressants. Tous construits de différentes manières, avec un langage propre à chaque interlocuteur, j’ai appris à connaître cet univers gigantesque à travers leurs yeux.

Par contre, je pensais qu’il y aurait plus d’action entre deux récits, j’ai été un peu déçue sur ce chapitre, il ne se passe pas grand-chose. Pour ça, il faut attendre la suite… Pas un coup de cœur pour le moment mais certainement une curiosité bien attisée.
(Ah, oui, je ne comprends le choix de Pocket de diviser le livre en deux, il y a à peine 300 pages pour chaque tome. Ce n'est pas pour se faire plus d'argent quand même ? Rassurez ma naïveté svp)

Publié dans Fantasy - SF

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Commenter cet article
A
<br /> Bizarrement, les éditions françaises divisent souvent en 2, voire 3 volumes, les tomes de SF pas forcément plus pavéesques qu'un Vicomte de Dumas... C'est le cas aussi pour Le Trône de fer... Je trouve ça ridicule dans la mesure où pour sy retrouver dans les correspondances des<br /> tomes anglais/français, c'est la galère après mais ça doit être une stratégie bien réfléchie oui...<br /> <br /> <br /> Bon, pas de coup de coeur donc. Je garde encore un excellent souvenir de nuit blanche pour terminer Hypérion, j'étais captivée par les récits des pèlerins!<br />
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C
<br /> <br /> Faudrait-il croire que nous sommes trop bêtes par rapport à nos amis anglo-saxons et qu'on n'est capable de lire de la sf qu'à petite dose ? <br /> J'ai acheté la suite en tout cas, mais je vais attendre un peu avant de m'y mettre...<br /> <br /> <br /> <br />