Gustave Flaubert - L'Education sentimentale
Edition : Folio N°4207
Pages : 440
Date : 1869
ISBN : 978-2-07-030879-8
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Quatrième de couverture
- Adieu, mon ami, mon cher ami ! Je ne vous reverrai jamais ! C'était ma dernière démarche de femme...
Et elle le baisa au front comme une mère...
Elle défit son peigne ; tous ses cheveux blancs tombèrent.
Elle s'en coupa, brutalement, à la racine, une longue mèche.
- Gardez-les ! Adieu !
Quand elle fut sortie, Frédéric ouvrit sa fenêtre. Mme Arnoux, sur le trottoir, fit signe d'avancer à un fiacre qui passait. Elle monta dedans. La voiture disparut.
Et ce fut tout.
Mon avis
Ca commence comme un roman d'amour ou celui-ci est bien entendu impossible. Frédéric tombe fou amoureux de Mme Arnoux et afin de se rapprocher d'elle devient un proche puis un ami de son mari. Or ce n'est pas seulement un roman d'amour, c'est aussi une chronique sociale et politique puisqu'on y parle de la révolution de 1848 quand le pays est entre monarchie et république. C'est cette partie-là qui ne m'a pas plus emballée que ça. J'avoue que j'ai allègrement sauté des passages (surtout dans la seconde partie du roman).
Frédéric passe dans cette époque troublée avec d'autres amis parisiens en essayant de se faire sa place. Au point que l'intrigue amoureuse passe au second plan. C'est un autre point qui m'a déplu car j'imaginais vraiment l'histoire se dérouler autrement.
A Mme Arnoux se greffent d'autres femmes qui interviendront dans la vie de Frédéric : Rosanette, Mme Dambreuse, Louise, toutes incarnant différents statut et caractère. Mais aucune ne parvient à la cheville de Marie Arnoux aux yeux de son amant platonique et du mien.
Ce roman parle de l'échec, aussi bien en amour qu'en politique et j'avoue qu'il ne m'a pas transporté plus que ça, à cause de la partie politique justement. Seule la partie "sentimentale" m'a intéressée avec le héros pris entre ses maîtresses, ses frustrations et ses désirs. Dommage.