Abandons en série
Eh oui, ça arrive même aux meilleurs ! Je peux lire en diagonale l’œil en coin un livre peu passionnant, mais au moins je tente de le terminer. Là, rien à faire ! Je n’aime pas abandonner car c’est rare que je m’y remette à moins d’avoir une envie énorme de redécouvrir le pauvre Mal Aimé, chose encore plus rare.
Première victime : Voyage au bout de la nuit. J’ai du lire quoi, 50, 70 pages. Pas assez pour rentrer dans l’histoire mais suffisamment pour être fatiguée de l’écriture de Céline. Il écrit comme on parlerait dans un style très familier : redondances, erreurs syntaxiques diverses et variées ont eu raison de ma patience. Pour tout avouer, j’ai cherché le résumé de l’histoire. Je suppute que je n’aurais pas été électrisée par cette lecture. Les thèmes étaient pourtant intéressants, si tant est que ça peut l’être : la guerre, la colonisation, la misère… Un livre d’une gaîté folle !
Seconde victime : Pantagruel… pour les mêmes raisons. Même travail sur le langage mais dans un registre bouffon (inepties en tout genre, sophistication, obscénités), bien différent.
Avec Pantagruel et son ami Panurge, c’est aussi Gargantua, du même acabit, qui passe à la trappe.
J'espère être au bout de ce petit passage à vide; je dois dire que je regarde ma petite pal avec un oeil suspicieux maintenant !